Patrick Scheffel est devenu bouddhiste zen et praticien shiatsu par le hasard de la vie. Chaque semaine, il accueille de nombreuses personnes dans son Dojo à Fislis pour leur permettre de retrouver le bien-être par le rééquilibrage des énergies et l’harmonisation du corps et de l’esprit. Patrick Scheffel, un boudhiste sundgauvien Dans la vie de tous les jours, Patrick Scheffel est employé administratif pour une société de cosmétique bio. Avec l’âge et les épreuves de la vie, il a ressenti le besoin de se remettre en question et de trouver un sens à tout cela. C’est le hasard, la vie ou les circonstances (au choix) qui lui ont fait découvrir et apprécier la pratique de la philosophie bouddhiste. A tel point qu’il s'est converti au bouddhisme zen et a été ordonné moine en 2009. Le cheminement vers le Shiatsu de Patrick Scheffel Il pratique le shiatsu dans son dojo zen qui annexe sa maison. Un univers spécifique, dédié à la méditation, dans lequel flotte une légère odeur d'encens, où se dresse un autel dédié à Bouddha. C’est sur un futon posé sur un tatami de 12 m2 que Patrick Scheffel dispense les bienfaits du shiatsu. Signalons que depuis peu, Patrick se déplace chez les personnes à mobilité réduite et pratique le shiatsu avec une chaise spécialement conçue. Le shiatsu expliqué par Patrick Scheffel Le shiatsu est une médecine douce qui découle d’un art ancestral venu du Japon et qui propose une thérapie naturelle axée sur le bien-être. Le shiatsu est une pratique manuelle qui consiste à rééquilibrer les énergies en exerçant des pressions sur diverses zones du corps comme le dos, le tête, les pieds, le hara (le centre des énergies, situé deux doigts sous le nombril)… |
La relation patient praticien dans l’art du shiatsu La confiance est un élément important de la réussite de la séance. La première séance débute toujours par un dialogue entre le praticien et la personne qui reçoit ou "jusha" en japonais. Une première écoute des mots et des maux permet au praticien de déjà percevoir ce qu'il va devoir travailler. Puis une seconde écoute par le toucher permet, elle, de ressentir les points de tension, les déséquilibres et les disharmonies énergétiques. La finalité du shiatsu étant d’arriver à « lâcher prise » afin de trouver en soi la force et les réponses aux questions qui restent ouvertes. Il appartient à chacun de déterminer la fréquence et le nombre des séances. De très bons résultats ont été obtenus à partir de trois séances toutes les deux semaines pour un travail efficace sur la durée. Le shiatsu, c’est pour qui ? Ça sert à quoi ? Le shiatsu s’adresse à tous. Il permet de calmer les douleurs articulaires et les tensions musculaires, il peut aider à retrouver le sommeil ou encore à vaincre la dépression. Il constitue une approche holistique du corps, ne remplace le travail des kinésithérapeutes et ne se substitue pas à une visite chez un médecin. |